dimanche 13 novembre 2016

Election états-unienne : RHEA se félicite de la défaite d'Hillary Clinton



Communiqué


Election états-unienne : RHEA se félicite de la défaite d'Hillary Clinton


Conformément à ses positions exprimées en juin dernier, RHEA se réjouit de la défaite d'Hillary Clinton.

RHEA rend hommage au peuple américain, qui a su résister aux effarantes manipulations médiatiques et sondagières.

Concernant Donald Trump, nouveau président états-unien, RHEA attend de le voir à l'oeuvre. L'histoire des démocraties occidentales, à commencer par l'histoire de France, nous a habitués à d'innombrables trahisons. "Le changement c'est maintenant" version états-unienne reste donc à démontrer. En particulier sur trois points martelés par le candidat Trump : la rupture avec la logique de déstabilisation planétaire dont l'administration états-unienne s'est fait une spécialité depuis près d'un siècle, notamment depuis la fin de la guerre froide ; la rupture avec la politique anti-russe, en vue, en particulier, d'une lutte réelle contre l'islamisme ; la rupture avec l'ultralibéralisme et le règne de la Finance. RHEA jugera Donald Trump sur ses actes.

Au demeurant, dans l'hypothèse où Donald Trump serait vraiment déterminé à tenir ses promesses, notamment concernant l'éradication de la corruption qui ronge Washington, il s'engagerait sur un chemin à hauts risques. RHEA sait que le Système, en place depuis des décennies outre-Atlantique comme chez nous, marqué par l'étroite collusion entre les Démocrates et les Républicains, bénéficie d'immenses moyens, relais et soutiens. Le Système dispose par conséquent d'importants leviers pour s'opposer au nettoyage les écuries d'Augias et neutraliser, voire se débarrasser du gêneur. Il en résulte pour Donald Trump cette alternative simple : ou trahir ses engagements et pantoufler tranquillement pendant quatre ans à la Maison-Blanche, ou bien être fidèle à ses engagements et risquer sa peau.


vendredi 4 novembre 2016

RHEA fait sa rentrée à reculons. Bilan de la situation et rappel des propositions.



Communiqué



Pourquoi RHEA fait sa rentrée à reculons. 

D'abord parce que RHEA sait qu'elle n'obtiendra pas les 500 signatures. Plus que jamais, l'élection présidentielle est verrouillée. Les seules "nouvelles têtes" sont parfaitement en phase avec le Système, tel Emmanuel Macron, ou n'ont aucune chance d'être investies, tel Jean-Frédéric Poisson. Bref, on prend les mêmes et on recommence. Au passage, observons que les réseaux états-uniens ont parfaitement quadrillé le terrain : chez les "Républicains", le Young Leader Alain Juppé (systématiquement mis en avant par les instituts de sondage) a pour seul opposant sérieux Nicolas Sarkozy, lui-même étroitement lié à Washington (qui néanmoins ne lui pardonne pas sa "trahison" sur le chapitre russe, l'ancien président en paye le prix chaque jour - il cherche par conséquent à se racheter auprès du maître US en faisant l'apologie d'Hillary Clinton, pourtant danger public à l'échelle mondiale, se rappeler entre autres la sinistre affaire de Libye) ; chez les socialistes, le Young Leader Hollande, discrédité par quatre années d'un règne désastreux et grotesque, est menacé par le Young Leader Montebourg et le Young Leader Macron, qui se sont réparti les rôles (respectivement "rebelle" antilibéral et "rebelle" ultralibéral, le contexte permettant d'anticiper que le premier sera probablement retenu pour "faire le job", en anglais dans le texte). Quant à Jean-Luc Mélenchon, avec des positions idéologiquement marquées à la gauche de la gauche pour le meilleur (SMIC à 1300 euros net, retraite à 60 ans, sixième semaine de congés payés) et pour le pire (vote des étrangers, poursuite dans la logique immigrationniste, impasse sur le laxisme judiciaire, etc.), il suit la stratégie qu'il faut pour se "cornériser" en tournant le dos aux inquiétudes légitimes des Français, en particulier ceux des milieux populaires. Mélenchon semble prisonnier de la logique "bobo", déconnectée de la réalité et qui fait injure au petit peuple. Incapable d'impulser une modernisation de la gauche de la gauche, il fait à la fois le jeu du PS et, plus encore, du FN. Celui-ci, le FN, jusqu'à preuve du contraire véritable "machine à perdre" en application du principe du "seul(e) contre tous", permet de maintenir l'illusion d'une alternative. Sauf coup de théâtre non prévu par le Système, Marine Le Pen est hors d'état de remporter l'élection. Avec cette question subsidiaire : qu'adviendrait-il si d'aventure la présidente du FN devait, à la faveur des événements, se révéler en mesure de l'emporter ? Ledit Système sera-t-il tenté d'avoir recours à des moyens plus expéditifs que RHEA laisse à chacun le soin d'imaginer ?

Rentrée à reculons, ensuite, parce que les événements donnent raison à RHEA dans tous les domaines. Or il est lassant de répéter sans cesse ce qui a déjà été dit. RHEA n'a pas le goût du rabâchage. Le visiteur de notre site est invité à se reporter aux nombreux communiqués que RHEA a produits au cours de ces deux dernières années.

Néanmoins, pour mémoire, RHEA rappelle quelques-unes de ses propositions : 

- A défaut d'un coup d'arrêt à l'immigration, c'est-à-dire la prise de mesure ad hoc, la crise des migrants ne cessera de s'amplifier, se traduisant d'une part par une hécatombe permanente en Méditerranée, d'autre part par une situation de plus en plus ingérable en Europe et en particulier en France, enfin par la montée du phénomène identitaire, qu'il soit d'ailleurs "gaulois" ou islamiste.

 - A défaut d'un grand programme de codéveloppement euro-africain, le problème de l'immigration de masse et ses multiples corollaires conduiront à la déstabilisation de la France et de l'Europe sans rien résoudre des difficultés africaines. Ce changement de cap implique, préalablement, un aggiornamento historiographique sur la prétendue décolonisation, les origines de la Ve République, la trahison gaullienne entre 1958 et 1962, la fin du manichéisme touchant au récit fait de la colonisation, mais aussi un assujettissement politique de la BCE permettant le financement d'un projet d'envergure continentale.

 - A défaut d'une reprise en main de toutes les religions par l'Etat, l'obscurantisme continuera de tisser sa toile en France. RHEA souligne que l'indépendance de l'Etat vis-à-vis des religions ne saurait impliquer l'indépendance des religions vis-à-vis de l'Etat. Ainsi, l'Etat doit former, nommer et rémunérer les ministres du culte. L'Etat doit également nationaliser les édifices religieux et assurer leur entretien. Cette conception dynamique de la laïcité doit aller de pair avec l'extension aux établissement scolaires privés, quels qu'ils soient, des principes de laïcité en vigueur dans les établissements publics.

- A défaut d'une application stricte du code pénal et de la restauration de conditions de détention à la fois respectueuses de la dignité humaine (un détenu par cellule, des cellules salubres, la sécurité des détenus assurée, etc.) et drastiques (peines effectuées systématiquement et en totalité en milieu carcéral, séparation au parloir, pas de télévision, pas de jeux vidéos, pas de drogue, pas de téléphone, etc.) capable de rendre à la prison son rôle dissuasif, la délinquance ne cessera de se développer. La révolte de la police, de son aveu même, vise avant tout le laxisme judiciaire davantage que le manque de moyens, au demeurant également problématique.

RHEA est évidemment aux côtés des policiers dont les revendication coïncident avec son analyse et son programme.

Consulter ici le Programme de RHEA 2017. 


Internet : Les Etats-Unis perdent du terrain 

RHEA prends note que le 1er octobre 2016, Internet a connu un événement passé presque inaperçu bien qu'important et hautement symbolique : Internet a cessé d'être contrôlé par le "ministère américain du commerce", donc de la Maison-Blanche. Ceci est notamment l'aboutissement d'un long combat mené par des activistes, citoyens engagés, associations et hommes politiques courageux. RHEA relève que même la presse spécialisée n'a que très rarement précisé que cette prise d'indépendance est toute relative, puisse qu'Internet a troqué la peste contre le choléra. En effet, l'ICANN, l'organisme de gestion d'Internet devient indépendant.. Internet est donc dorénavant contrôlé par les FAI, opérateurs de télécommunications et grands groupes dont les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple)... Bien que tous les pays membres de l'ICANN nomment des représentants au conseil d'administration de l'ICANN, ces derniers n'ont qu'un droit de vote consultatif.

Bien que ce changement soit relatif, RHEA pense qu'il va tout de même dans le bon sens, car il permettrait, si RHEA parvenait au pouvoir, de placer plus facilement l'ICANN sous la tutelle de l'ONU, comme RHEA le propose dans son programme.


Informatique : Rien ne va plus ! 

RHEA condamne le choix fait depuis des décennies par le Ministère de la Défense, de s'équiper du logiciel Microsoft. Comme il l'a été très bien démontré dans l'émission Cash Investigation, ce partenariat pose un problème majeur, non seulement de sécurité mais également d'indépendance.

RHEA observe que le Ministère de la Défense signe les contrats, non pas avec Microsoft France, mais avec Microsoft Irlande. Ainsi, le Ministère de la Défense, en plus de mettre la France à la merci des USA, permet à Microsoft de pratiquer l'évasion fiscale.

RHEA milite pour le développement de logiciels souverains et pour l'utilisation des logiciels libres, plus connus sous la terminologie anglo-saxonne de "Open Source". RHEA n'est pas passé à côté des récentes attaques et pannes informatiques (attaques contre OVH, contre plusieurs sites américains, piratage de voitures autonomes).

Il n'échappe pas à RHEA que toutes ces attaques sont, pour une partie, le fruit des "guerres informatiques", et pour une autre, de trous de sécurité laissés par les industriels, soit involontairement, soit par des manquements ou des erreurs, lors des études de R&D ou lors de la production en faisant appel à des sous-traitant peu scrupuleux. Tous ces manquements conforte RHEA dans l'idée qu'il est du devoir de l'Etat d'obliger les industriels à respecter les normes, et d'autoriser ou non, de façon sérieuse et indépendante, la mise sur le marché de produits et de nouvelles technologies.