Communiqué
RHEA approuve sans réserve le NON du peuple grec au diktat de la Commission européenne (CE) et de la Banque Centrale Européenne (BCE).
RHEA rappelle que le désastre économique et social grec est la conséquence de l’incurie, de la corruption et de l’incompétence non pas d’Alexis Tsipras, Premier ministre grec, mais de ses prédécesseurs, ainsi que du trucage des comptes de la Grèce par Goldman Sachs, banque états-unienne dont le vice-président pour l’Europe entre 2002 et 2005 fut Mario Draghi, actuel directeur de la BCE.
RHEA estime qu’il appartient à la BCE et à la CE d’aider la Grèce à faire face à la pénurie de liquidités au lieu de l’organiser cyniquement pour mettre à genoux le peuple grec.
RHEA préconise le rééchelonnement de la dette grecque, afin de laisser le temps au gouvernement Tsipras, au pouvoir depuis moins de six mois, et à la Grèce, dont le peuple a déjà lourdement payé la trahison de ses dirigeants, de résoudre les nombreux problèmes auxquels ils ont à faire face, touchant notamment à la stricte application de la TVA et à la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales.