lundi 15 janvier 2018

RHEA revient sur 2017 et s'inquiète de l'avenir de la France et de la République


Communiqué


RHEA revient sur 2017 et s'inquiète de l'avenir de la France et de la République



RHEA aimerait entrer du bon pied en 2018, mais le bilan de l'année 2017 n'incite guère à l'optimisme...

Pour mémoire, RHEA s'est créée en 2014 pour deux raisons fondamentales et étroitement liées.

D'abord, pour proposer un programme politique alternatif, afin de sortir du dilemme cornélien dans lequel est enfermé le peuple français, condamné à choisir entre, d'une part, l'immobilisme ultralibéral dicté par les Etats-Unis et portés depuis des décennies par l'UMPS et sa ribambelle de "Young Leaders", et d'autre part les solutions bancales, souvent absurdes et contreproductives, proposées par le nationalisme du Front National (FN) de Marine Le Pen et le gauchisme doctrinaire de la France Insoumise (FI) de Jean-Luc Mélenchon.

Ensuite, pour libérer la France du mal qui la ronge, et dont l'UMPS, archange du Système, est l'exécutant.

Force est de constater qu'en 2017, RHEA a échoué sur toute la ligne.

D'abord parce que le choix qui fut finalement donné aux Français au second tour de l'élection présidentielle fut, comme RHEA le craignait, entre l'UMPS, incarné à la perfection par Emmanuel Macron sous couvert de rupture, et le FN de Marine Le Pen flanquée du néogaulliste Florian Philippot.

Ensuite parce que c'est finalement l'UMPS macronien, et par conséquent le Système, qui l'a emporté. 

Evidemment, il y avait tout à craindre de Marine Le Pen présidente de la République, qui à l'intérieur de son parti s'assoit sur les statuts pour tout organiser autour de sa personne, après avoir évincé son père selon des modalités pour le moins discutables. Il était à craindre que devenue chef de l'Etat, pour peu qu'elle soit parvenue, immédiatement ou à terme, à obtenir la majorité à la Chambre, le pire était à redouter en matière de démocratie.

Au demeurant, on pouvait à bon droit nourrir le même genre de craintes à l'égard de Jean-Luc Mélenchon, qui est parvenu à se tailler, à gauche, la réputation d'un dictateur autocratique autant qu'irascible, tout en s'abouchant avec des personnages comme Danièle Obono qui entretiennent des rapports plus que troubles avec les groupuscules communautaristes et obscurantistes.

Ecoeurée par l'effondrement du Pays et sa soumission aux Etats-Unis dont s'est rendu coupable l'UMPS depuis des décennies, RHEA a appelé les électeurs à voter pour Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle. Quels que soient leurs défauts, ces candidats étaient en effet les seuls théoriquement non UMPS à la fois susceptibles d'accéder au second tour tout en laissant un tant soit peu espérer une rupture avec le Système en place depuis un demi-siècle.

Au second tour, RHEA a logiquement appelé à battre le serviteur du Sysème, Emmanuel Macron, Young Leader passé par la banque Rothschild, en votant Marine Le Pen, seule option restante, quitte à encourir de grotesques procès en lepénisme.

Dans un monde marqué par la logique mafieuse, caractérisée par l'usage immodéré de la menace et des anathèmes, RHEA a le courage d'aller au bout de sa logique, sans états d'âme et sans illusions. 

Car aux belles âmes, il faut rappeler la réalité crue des faits :

Le Pays court à sa perte. Jamais depuis la fin de la guerre d'Algérie qui avait, par suite de la désastreuse politique gaullienne, transformé les départements d'Afrique du Nord en un théâtre sanglant d'affrontements ethniques et religieux, on n'a vu la France à ce point divisée selon des critères de race, de religion ou de culture.

La Ve République, d'ailleurs fort logiquement lorsqu'on envisage objectivement son origine idéologique, à savoir la trahison des promesses de Mai 1958 (dix ans avant Mai 1968, d'ailleurs également trahi), s'est démontrée incapable d'unir les immigrés, pour leur plus grande partie issus de l'ancien Outremer, et les Français intégrés dans un même creuset identitaire. Résultat, les identités s'affirment de façon de plus en plus nette et agressive. Jusqu'à l'explosion finale ?

Avec, bien entendu, les juifs qui payent l'addition, comme d'habitude. Michel Houellebecq notait avec ironie voilà quelques années que la Ve République allait réussir là où Vichy avait échoué : vider la France de ses juifs. Les événements ne cessent de lui donner tristement raison...

Pour sortir de la spirale de la catastrophe dont le terme ne cesse de se rapprocher, RHEA répète depuis des années qu'il faut, d'une part, un aggiornamento historiographique, une commission vérité qui fasse toute la lumière sur la décolonisation gaullienne et, à partir de là, sur la colonisation. Idéologiquement, c'est la condition sous laquelle les mémoires cesseront d'être urticantes et incendiaires pour se faire, enfin, apaisantes. Evidemment, la statue du général de Gaulle, sans cesse glorifié par le Système, n'en sortira pas intacte.

D'autre part, il faut un vaste changement de cap en matière européenne, notamment dans le domaine monétaire (par l'assujettissement politique de la BCE, cf. le Programme de RHEA), avec notamment pour objectif un développement rapide et efficace de l'Afrique au profit des populations africaines, en particulier des plus défavorisées.

Enfin, il faut le rétablissement de la République en France, par l'application stricte des lois, et une reprise en main du système carcéral, avec pour double objectif le respect de la dignité des détenus et la fin du laxisme délirant qui règne dans les prisons.

Au rebours de tout cela, Emmanuel Macron, comme avant lui François Hollande et Nicolas Sarkozy, poursuit la même politique à la dérive, en lieu et place de la rupture qu'il avait promise.

Soumission à l'ultralibéralisme, casse du code du travail et de la sécurité sociale, érosion des retraites, augmentation sans fin des impôts et des taxes pour financer la dette toujours plus abyssale, immigration-désintégration, obscurantisme religieux triomphant, Afrique laissée pour compte par delà les belles paroles, haine de la France dans les cités alimentée par le procès permanent en racisme intenté au peuple français par l'Etat et ses relais médiatiques, présentation de l'histoire essentiellement fallacieuse avec les mêmes effets, contrôle de l'information et des médias, etc.

Alors que les voitures ont brûlé en masse le 31 décembre comme tous les ans, RHEA s'étonne qu'Emmanuel Macron, dans son allocution de fin d'année, n'ait pas mis en garde les pyromanes et rappelé que la loi prévoit dix ans de prison pour les incendies volontaires.

Comme RHEA le craignait, le règne de Macron s'annonce comme une énième imposture dans la morne et sinistre continuation de ce qui est.

Espérons que l'avenir, à commencer par 2018, apportera un démenti cinglant à ces craintes.

RHEA jugera sur pièces.

Très bonne année à tous, malgré tout.