Notre Programme


Les 100 propositions

de RHEA


Les 100 propositions de RHEA constituent le programme de RHEA. Ce programme est également développé dans les divers dossiers thématiques et les communiqués disponibles sur le site du Parti.


Préambule

Le programme de RHEA s’organise autour de sept principes et deux grands axes politiques :

Le Parti, la « République Humaniste Euro-Africaine » (RHEA) entend promouvoir la Liberté, l’Egalité, la Fraternité et la Laïcité, valeurs aujourdhui souvent très affaiblies, dans un cadre républicain, démocratique et social. RHEA vise au renforcement et à l’expansion de ces principes en France et en Europe, mais aussi dans le monde, en particulier en Afrique.


Les six principes

RHEA prône la stricte application des principes républicains, à savoir la promotion de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, et lapplication stricte des lois à tous.
RHEA prône un rapprochement de la France et de l’Europe avec l’Afrique, fondé sur des accords étatiques et démocratiques multilatéraux, à des fins de développement mutuel.
RHEA estime que l’Économie doit être mise au service du bien commun et non l’inverse, notamment par l’assujettissement de la Banque centrale au pouvoir politique.
RHEA prône un aggiornamento historiographique touchant aux origines de la Ve République, la décolonisation et la colonisation.
RHEA prône la prise en charge des religions par l’État en application des principes de la République laïque.
RHEA défend une conception de l’écologie qui fasse droit à la Nature autant qu’à l’Homme.


Les deux axes politiques

1/ Restaurer la République :
  • Rétablir le libre jeu de la démocratie grâce à un débat public libre et non faussé au profit, conformément à l’esprit de la Constitution, du pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple.
  • Promouvoir la vertu individuelle et collective, la cohésion nationale et le pluralisme des cultures au sein de la civilisation française, c’est-à-dire dans le strict respect des valeurs de la laïcité et des Lumières qui lui sont intrinsèques, pour une dynamique collective de conquête sociale et de progrès.
  • Garantir l’égalité des citoyens devant la loi par l’application rigoureuse de celle-ci, en particulier du code pénal, s’agissant des peines prononcées comme de leur exécution.
  • Privilégier dans de nombreux domaines, l’explication intelligente et constructive, plutôt que la pédagogie infantilisante (ex. : images affreuses sur les paquets de cigarettes) et la pénalisation sous forme d’amendes et de taxes spoliatrices (ex. : prix exorbitant des cigarettes).

2/ Réorienter l’Union Européenne et bâtir l’Eurafrique :

  • Lancement d’un grand Plan de développement euro-africain axé dans un premier temps sur l’école de qualité pour tous, la santé et les infrastructures notamment dans le domaine des transports (routes, train, aérien).
  • Assurer ainsi le progrès et le salut moral des continents africain et européen et, au-delà, du monde entier, par l’essor de l’Eurafrique, pôle de développement économique et social, culturel et humain à vocation universelle, vaste projet au sein duquel la France est naturellement appelée à jouer un rôle clef.
  • Dans cet esprit, rappeler la grande histoire d’amour que fut aussi l’histoire franco-africaine, et dans ce but mettre au jour l’histoire inavouable du divorce insensé que fut la prétendue décolonisation entre 1958 et 1962.
  • Assujettir la Banque Centrale Européenne (BCE) au pouvoir politique, afin de mettre l’Euro au service d’une grande politique eurafricaine de développement économique, sanitaire et social partagé.
  • Assurer la relance de l’économie et du progrès social grâce aux énergies nécessaires à l’accomplissement de cette entreprise majeure à la hauteur des grands enjeux de notre temps.


RHEA estime que l’application de ces différents points est de nature à entraîner une modification profonde et positive de l’état d’esprit des citoyens, et de régler en grande partie la plupart des nombreux et divers problèmes auxquels la France, l’Europe et l’Afrique sont confrontées.


Les 100 propositions

Chapitre 1/ Rendre au peuple sa souveraineté et restaurer la démocratie.

        En tant que parti démocrate et républicain, RHEA entend rendre au peuple sa souveraineté.
RHEA considère que l’étiolement de la démocratie en France est la conséquence du mode de scrutin aux élections législatives. En effet, il est évident que l’Assemblée nationale, dominée de façon caricaturale par le PS et le parti dit « Les Républicains » et leurs satellites, ne représente pas le pays, puisque de nombreuses sensibilités politiques y sont sous-représentées voire pas représentées du tout. Découle de cette confiscation du pluralisme à l’Assemblée nationale, mais aussi au Sénat, l’esprit godillot qui y domine. RHEA déplore ce qu’elle tient pour une conséquence de ce phénomène, à savoir l’important absentéisme qui caractérise actuellement les deux chambres du Parlement. RHEA estime, en outre, que les députés et les sénateurs sont inutilement nombreux.


RHEA prône :

  • L'application de la proportionnelle intégrale aux élections,
  • Des mandats de trois ans maximum pour tous les élus (du président de la République jusqu’aux maires en passant les parlementaires).
  • La suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels.
  • La prise en compte du vote blanc, séparé du vote nul et de l’abstention, et annoncé séparément en valeur absolue et en pourcentage par le ministère de l’Intérieur et les médias le soir des élections.
  • La réduction du nombre de députés à 500.
  • Attachée au principe d’une chambre haute, RHEA prône le maintien du Sénat, mais préconise la réduction du nombre des sénateurs à 100.
  • L'obligation d'avoir un casier judiciaire vierge pour être candidat à une élection.

Chapitre 2/ Reprendre en main les outils de contrôle et de développement de l'Economie

        Depuis la crise des « subprimes » états-uniennes, sa transformation en crise des Etats avec la complaisance de l'UE et l'annonce de la négociation en vue d'un « Traité transatlantique », RHEA estime évident que l'Union Européenne (UE) ne défend plus les intérêts des pays qui la composent. Afin de rendre au peuple sa souveraineté, RHEA prône:

  • La fin de l’indépendance de la Banque Centrale Européenne (BCE) et son assujettissement, afin de restituer au politique, c’est-à-dire aux différents gouvernements des pays membres de l’UE, la maîtrise de l’outil monétaire.
  • Dans l’hypothèse où les partenaires européens de la France seraient hostiles à l’assujettissement de la BCE, la sortie de l'euro et la création d'une nouvelle monnaie unique avec les pays qui le souhaiteront.
  • L’instauration d’un SMIC européen.
  • Le rétablissement de droits de douane modulables aux frontières de l’Union européenne, en fonction de critères sociaux, salariaux, environnementaux, etc. avec liste de secteurs économiques protégés.
  • Le rétablissement de droits de douane modulables aux frontières de la France en cas de concurrence déloyale de la part de certains partenaires européens.
  • Interdiction des travailleurs détachés.
  • Subvention aux entreprises bénéficiant du label « savoir-faire fragile de qualité française » (S2FQF), c’est-à-dire présentant un intérêt artisanal spécifique et se trouvant particulièrement menacé par la concurrence internationale déséquilibrée (ex. : confection, Lejaby) malgré la mise en place de barrières douanières.

Chapitre 3/ Lancer un grand Plan de développement euro-africain (GPEA).

        RHEA, fidèle à son idéal d’humanisme et d’internationalisme, conformément à son désir de fraternité entre les hommes et de coopération entre les pays du monde, soucieuse aussi de réparer les fautes et les crimes de l’Histoire, prône le lancement d’un grand Plan de développement euro-africain (GPEA).
        Ce GPEA sera articulé sur les trois axes fondamentaux que sont l’éducation, la santé et les infrastructures.
       RHEA estime que seul ce plan permettra non seulement d’enrayer durablement la misère, la guerre et leur conséquence, l’immigration de masse, mais aussi d’assurer un développement économique qui bénéficiera à l’Europe et contribuera de façon décisive à une relance sociale à l’échelle mondiale.

RHEA entend :

  • Mettre la BCE au service du codéveloppement euro-africain.
  • Engager des discussions avec les Etats intéressés par le projet euro-africain, en vue du déploiement du Plan euro-africain dans les plus brefs délais.
  • Pour être lancé, le Plan devra être approuvé par les gouvernements, les parlements et les peuples (par référendum) des pays partenaires, en Europe comme en Afrique ou ailleurs.
  • A l’horizon 2025, tous les enfants des pays partenaires, garçons et filles, soient scolarisés dans des conditions modernes (locaux, matériel, effectifs, professeurs décemment et régulièrement rémunérés, etc.), conditions qui ne bénéficient actuellement qu’à une minorité de privilégiés, par le biais, en particulier, des établissements (maternelles, écoles primaires, collèges et lycées français) de la mission française (AEFE).
  • Des centaines, des milliers et à terme des dizaines de milliers d’enseignants français et européens pourront être appelés à épauler leurs collègues locaux. Ainsi, de nombreux diplômés français et européens, aujourd’hui souvent à contre-emploi à cause d’un marché de l’emploi défaillant, trouveront un emploi plus conforme à leur formation et libéreront les places qu’ils occupent actuellement à contrecœur, au bénéfice de moins diplômés qui parfois pointent au chômage…
  • Le point précédent concerne aussi, au besoin, les domaines de la santé et des infrastructures.


Chapitre 4/ Procéder à un aggiornamento historiographique touchant à la colonisation et la décolonisation. 

        L’histoire fallacieuse de la décolonisation et le récit manichéen de la période coloniale qui prévalent à dessein sous la Ve république, poussent nombre de Français en particulier issus de l’immigration à avoir une vision hostile de la France et des Français, avec des conséquences dramatiques pour la stabilité et l’unité de la société française.

RHEA prône donc :

  • Un aggiornamento historiographique permettant que toute la lumière soit faite sur la prétendue décolonisation, c’est-à-dire sur les conditions dans lesquelles naquit la Ve République et furent accomplies les indépendances, de sorte que les Français d’origine africaine cessent d’être poussés en permanence à rejeter la France et leur appartenance au peuple français.
  • Un aggiornamento sur l’histoire de la colonisation française, afin de rompre avec un manichéisme délétère qui présente perpétuellement la colonisation exclusivement sous son jour obscur et criminel, alors que la colonisation française comporta aussi nombre d’aspects lumineux et fraternels à mettre au crédit de la République, du génie français et du génie africain qui, alors, pouvaient souvent ne faire qu’un.

Chapitre 5/ Lutter contre l'immigration irrégulière qui dessert à la fois la France, les migrants et leur pays d'origine.

        RHEA estime que l'immigration en France est une richesse en partie gâchée par l'idéologie insensée qui prévaut.

        RHEA estime que l'immigration irrégulière est la conséquence de la misère, de la tyrannie et des guerres. RHEA garde à l'esprit que l’Etat français néocolonialiste est en partie responsable du naufrage économique et social africain qui est la cause principale de l’immigration de masse depuis des décennies. De même, RHEA sait le rôle délétère qu’on joué les Etats-Unis, leurs valets européens et leurs alliés du Golfe dans la montée de l’obscurantisme islamiste dans le monde, la chute des régimes arabes laïcs ou semi-laïcs et le développement de Daech notamment en Irak et en Syrie. RHEA n’oublie pas, en outre, qu’une grande partie des migrants viennent d’anciens territoires français d’Afrique, dont les citoyens furent naguère des citoyens français de seconde zone qui, après avoir été longtemps méprisés, furent déchus de leur citoyenneté française par le biais de l’indépendance, d’ailleurs le plus souvent fictive, de leurs territoires survenue selon des voies anticonstitutionnelles (loi 60-525 du 4 juin 1960).
RHEA constate que les migrants parviennent à entrer en Europe après avoir quitté leur pays par désespoir, au prix d’un voyage trop souvent effectué au péril de leur vie. Outre qu’il provoque par conséquent d’innombrables morts, ce phénomène finance les mafias, et conduit des populations entières à gagner des contrées où elles vivent dans l'illégalité et fréquemment dans la misère.
Contrairement à ce qui est communément affirmé, prôner l’immigration de masse sans limite ne relève ni de l'humanisme ni de la lutte contre le racisme. Au contraire, le laisser-faire en matière d’immigration conduit à encourager l’exploitation en utilisant cyniquement, selon un schéma bien connu, les travailleurs immigrés pour peser à la baisse sur les salaires. D’autre part, ce même laisser-faire provoque, par réaction, la montée du phénomène identitaire, nationaliste et réactionnaire en Europe, sans rien résoudre des problèmes qui ravagent les pays dont sont originaires les migrants.
RHEA est favorable à une immigration choisie en fonction des besoins du pays, afin de garantir l’insertion professionnelle et sociale des immigrés, et de limiter les phénomènes de saturation et de rejet de la part des populations autochtones, entre xénophobie, racisme et repli communautaire de toute part.
RHEA souligne que la civilisation française s’est toujours nourrie de multiples apports culturels venus des quatre coins du monde. Par conséquent, l’impératif d’endiguer l’immigration de masse ne répond nullement à une volonté de bloquer ces apports féconds, mais fait droit à des impératifs d’intégration et de stabilité devenus évidents aujourd’hui. RHEA croit utile de préciser que, par exemple, si demain les populations de l’Hexagone, pour quelque raison que ce soit, devaient décider de venir s’établir en masse dans un Paris intra-muros déjà surpeuplé, il serait du devoir de l’Etat de s’y opposer de la même manière, pour d’évidentes raisons qui tiennent aux dangers de la surpopulation et à l’impératif de bonne gestion d’un espace politique et social.
RHEA réaffirme qu’à ses yeux, les Africains issus de l’ancien Outre-Mer français sont des Français qui furent injustement déchus de leur citoyenneté française et qu’ils doivent par conséquent bénéficier autant que possible de la solidarité nationale.

RHEA prône :

  • Le rétablissement d’un strict contrôle aux frontières de la France aussi bien qu’aux frontières de l’Europe.
  • L'arrestation et l’expulsion systématique des immigrés illégaux.
  • La suppression du droit du sol pour les enfants nés en France d’une mère en situation irrégulière.
  • La suppression des frais de dossier pour les demandeurs d’asile et autres migrants, afin de faciliter pour les plus pauvres le dépôt des demandes d’asile ou d’immigration dans les ambassades et consulats français à l’étranger.

Chapitre 6/ Changer de paradigme sur la politique étrangère, dynamisation et développement du rayonnement économique et culturel de la France au plan international.

RHEA conteste la décorrélation de l’économie et du culturel, et estime que ces deux domaines sont intimement liés et doivent être articulés l’un avec l’autre.
RHEA constate que la France est la deuxième puissance économique d’Europe continentale et la cinquième ou sixième du monde selon les années ; qu’elle est le deuxième espace maritime de la planète ; qu’il existe une quarantaine de pays francophones, situés surtout en Afrique.
RHEA entend que la France, encore largement reconnue dans le monde comme la « patrie des droits de l’homme » et l’héritière des Lumières, retrouve le rayonnement qu’elle mérite au plan international, afin qu’elle joue pleinement son rôle au service du Progrès.
RHEA entend que la France rompe avec la ligne états-unienne en matière de politique étrangère et retrouve une totale indépendance.

RHEA prône :

  • La création d’un plan de développement et d’un marché commun avec tous les pays européens et extra-européens qui le souhaiteront,
  • Le développement d’une coopération « Nord-Sud », en particulier, avec le continent africain, dont RHEA rappelle que la France aurait dû l’accueillir fraternellement il y a un demi-siècle, conformément aux aspirations des Africains de l’époque mais aussi du peuple français, aspirations qui furent instrumentalisées, puis bafouées et enfin cyniquement trahies par le gouvernement de Charles de Gaulle.
  • Réorienter la politique étrangère en faveur des régimes progressistes et éclairés, et rompre les alliances avec les régimes obscurantistes et complices du terrorisme.
  • Un rééquilibrage la position de la France et de l’Europe en faveur de la Russie.
  • Le respect de l'ONU contrairement à ce qui a été fait, par exemple, dans l’affaire libyenne sous le mandat de Nicolas Sarkozy.
  • La mise en place d’un plan de paix israélo-palestinien enfin équitable et efficace.

Chapitre 7/ Rompre avec les manipulations et mensonges historiques de l'Etat.

        RHEA constate que les mensonges d'Etat et l’historiographie fallacieuse, en particulier touchant à la période coloniale et à la décolonisation, sapent en profondeur la société française. RHEA estime que l'honnêteté historique et la vérité sont indispensables à la restauration de l’unité nationale et du patriotisme qui en le ciment.

RHEA prône :

  • La mise en place d'une « Commission-Vérité sur la décolonisation franco-africaine ».
  • La rupture avec le manichéisme touchant à l’histoire de la colonisation française notamment en Afrique. Faire toute la lumière sur la colonisation et la décolonisation, en particulier en rappelant les pages trop oubliées de la fraternité et de l'amour franco-africains, fraternité et amour qui ont été finalement trahis et brisés par Charles De Gaulle entre 1958 et 1962. Mais aussi dénoncer et désamorcer l'histoire de haine inventée par la suite pour masquer la trahison gaullienne, histoire de haine qui dresse une grande partie de la jeunesse, en particulier celle issue de l'ancien Outre-Mer africain, contre la France perçue car présentée comme l'ennemie.
  • Dans cet esprit, la création d’un « Musée de la Plus Grande France ».
  • La réaffirmation du rôle crucial qu'ont joué les résistants français et la France libre, l'URSS, le Royaume-Uni et ses dominions dans la guerre contre l'Allemagne nazie, tandis que l’historiographie actuelle fait systématiquement la part belle aux Etats-Unis.
  • Assurer la protection des lanceurs d'alerte.

Chapitre 8/ Rétablir de la justice.

           RHEA constate l’angélisme, laxisme et l'inefficacité dont fait preuve la justice aussi bien pour juger les puissants que les misérables.
Face à une justice qui encourage la délinquance et la criminalité et déstabilise la société, RHEA prône :

  • L’instauration de peines plancher à hauteur, au mininum, de la moitié de la peine prévue par le code pénal.
  • Instauration de la perpétuité réelle.
  • Instauration d'une peine de perpétuité réelle systématique pour tout individu impliqué consciemment, à quelque degré que ce soit, dans une entreprise terroriste.
  • L'application systématique des décisions de justice, en particulier des peines de prison.
  • La limitation des remises de peine au maximum de 10% de la peine,
  • Le renforcement des sanctions contre les dépositaires de l’autorité lorsqu’ils déshonorent leur mission.

Chapitre 9/ Reprendre en main du système pénitentiaire.


           RHEA constate comme beaucoup que le système pénitentiaire ne joue plus son rôle dissuasif, qu’il devient même trop souvent une école du crime et de l’obscurantisme, et en outre bafoue les Droits de l'Homme.

RHEA prône :

  • Le rétablissement des séparations physiques au parloir.
  • L’instauration des fouilles au corps.
  • L’interdiction stricte des téléviseurs, des jeux vidéos, des ordinateurs, des téléphones et des drogues.
  • L’autorisation des cigarettes exclusivement au moment de la promenade.
  • Dans les cellules, accès contrôlé par l'administration pénitentiaire aux livres et à un bouquet de radio contrôlé par l’administration pénitentiaire.
  • Dans la salle commune, contrôlés par l'administration pénitentiaire, la diffusion de films de fiction de qualité (pas de films commerciaux) et de documentaires de qualité.
  • Au-delà de cinq années de détention, pour les détenus mariés ou pacsés, instauration du droit de visite sexuel, soit avec son/sa conjoint(e), à raison d’un rapport sexuel mensuel maximum, sous condition de bonne conduite.
  • La suppression des colis, le détenu pouvant recevoir exclusivement des lettres.
  • La suppression des boutiques.
  • La possibilité de travailler et de virer cet argent, par le biais de l’administration pénitentiaire, aussi bien à leur famille que sur leur compte bancaire personnel,
  • La suppression de tout menu confessionnel.
  • Le renforcement du règlement intérieur et des sanctions.
  • La construction de prisons en nombre suffisant pour que les décisions de justice soient exécutées et la dignité des détenus garantie.

Chapitre 10/ Changer de paradigme concernant l'agriculture.


          RHEA n’oublie pas le mot de Sully : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France. »

Face aux dérives et aux difficultés qui menacent l’agriculture, RHEA prône :

  • La promotion de l'agriculture raisonnée.
  • La promotion des circuits courts.
  • L’encouragement de l'agriculture et de l’élevage biologique.
  • La protection et l’aide renforcée au développement des petites et moyennes exploitations.
  • La protection et la valorisation des méthodes de production artisanales et, dans ce cadre, une application raisonnée des règlements et des normes européennes et/ou françaises.
  • La limitation, par la sanction, des abus des grandes exploitations.
  • La protection stricte de la dignité animale.
  • L’application des normes en vigueur à tout type d’abattage rituel (étourdissement obligatoire, etc.).
Chapitre 11/ Défense de la langue française.

        RHEA est attachée à la langue française et à la diversité culturelle du monde. RHEA constate avec inquiétude que, plus le temps passe, plus la langue française est malmenée.

RHEA prône :

  • Dans tous les médias télévisuels et radiodiffusés, chaque jour, en particulier aux heures de grande écoute, des quotas obligatoires d’un minimum de 60% de musique francophone et d’un minimum 25% de musique non anglophone.
  • L’obligation de traduire les titres de films et de séries, comme c’est le cas au Québec.
  • Le renforcement et la réforme de l'enseignement du français dans l'éducation nationale, notamment par l’étude systématique de textes classiques francophones, selon une liste à définir officiellement.
  • Que soient proposés dans tous les pays du monde des cours de français à des tarifs symboliques, en particulier dans les pays de tradition francophone, en s’appuyant sur les réseaux français : écoles françaises, centres culturels français, alliance française, etc.
  • Favoriser et renforcer l’enseignement du français dans les systèmes éducatifs nationaux de tous les pays du monde, en particulier dans les pays de tradition francophone, en insistant sur le fait que la langue français n’est ni pas la propriété de la France mais un bien commun auquel chacun doit prendre sa part.

Chapitre 12/ Refondation de la laïcité

        Face au racisme et au communautarisme qui ne cessent de s’amplifier, RHEA entend conduire une refondation de la laïcité.

RHEA prône :

  • Une laïcité concordataire étendue à tout le territoire : l’Etat forme, nomme et salarie les ministres du culte de toutes les religions reconnues par l’Etat, et entretient les bâtiments cultuels.
  • Les religions sont invitées à prêcher auprès de leurs fidèles une conception ouverte, syncrétique, œcuménique, pacifique, antisexiste et laïque de la religion et de sa pratique.
  • Dans toutes les structures d’enseignement publiques et privées, sous contrat ou non (crèches, écoles maternelles et primaires, collèges, lycées, enseignement supérieur, GRETA, etc.), l’application à tous les individus, quel que soit leur âge ou leur fonction, de la loi sur la laïcité dans les établissements d’enseignement, en particulier l’interdiction de tout couvre chef et de signes religieux distinctifs, à l’exception des petits pendentifs qui sont tolérés.

Chapitre 13/ Limitation des abus du système capitaliste.

RHEA constate que malgré les professions de foi sociale de la Droite comme de la Gauche, les salariés continuent d’être méprisés au profit des actionnaires.

RHEA prône :

  • Qu’un euro soit distribué entre les salariés pour chaque euro versé aux actionnaires.
  • Dans les entreprises de plus de vingt salariés, rendre obligatoire la participation et l’intéressement des salariés aux bénéfices de l’entreprise.
  • Faciliter et encourager l'actionnariat salarial et doubler la voix des actionnaires salariés
  • Augmenter le montant des amendes aux entreprises de 10 % du chiffre d'affaire à 50 % du chiffre d'affaire annuel réalisé pendant la période de l'infraction (comme pour les condamnations de Google pour abus de position dominante. Ex : Si une entreprise est condamné en 2017 pour des faits entre 2013 et 2016, elle ne paye pas 10 % du CA 2017 mais 50 % du CA annuel de 2013 à 2016). Cette mesure peut paraître extrêmement sévère mais il faut frapper fort, force étant de constater que des amendes qui ne coûtent qu'un mois de CA annuel ne sont pas réellement dissuasives.

Chapitre 14/ Changer de paradigme écologique.

        Face à des situations et à des comportements toujours plus irresponsables et destructeurs pour la planète, RHEA préconise un changement de paradigme au plan écologique, c’est-à-dire une conception de l’écologie qui fasse droit à la Nature autant qu’à l’Homme.

RHEA prône :

  • Le lancement de plan écologie pro-Nature : aider la Nature à faire face à l’Homme. Par exemple, créer des habitats et des lieux de reproduction pour les hirondelles, les chauves-souris, les poissons, des batraciens, etc.
  • La création de grandes réserves closes pour la protection aussi bien des animaux que des êtres humains : notamment pour les ours et les loups, qui doivent être totalement éliminés des zones habités ou des zones d’élevage.
  • La relance de la recherche nucléaire propre et sécure.

Chapitre 15/ Reprise en main du contrôle des secteurs stratégiques.

        RHEA estime que la privatisation doit être utilisée avec modération, et que bien des excès ont été commis dans ce domaine, de la part de gouvernements de Gauche comme de Droite, dans des conditions parfois spoliatrices aux dépens du peuple français.

RHEA prône :

  • La nationalisation des autoroutes.
  • Le recours à la nationalisation en fonction des impératifs de l’heure comme de long terme, notamment dans les secteurs stratégiques (transports, énergie, télécommunications, industrie, etc.).

Chapitre 16/ Lutte contre la fraude aux aides sociales, impôts et les abus divers.

        RHEA constate que le laxisme face à la fraude aux aides sociales et taxes, ne fait qu'attiser la haine des aides et taxes, qui en viennent à être considéré comme un problème et non plus comme une source de recette.
  • Le chômeur ayant épuisé ses droits à l’allocation chômage et bénéficiant d’aide sociale (RSA, CMU, etc.) doit restituer par ses actions ce que la société lui octroie, dans le cadre de travaux d’intérêt général proposés en fonction de ses compétences et de ses aspirations. En cas de refus de participer par ses actions au bien commun, il perd le bénéfice de la solidarité nationale.
  • Application stricte du code pénal pour tous les fraudeurs.

Chapitre 17/ Amélioration de l’égalité et de la justice fiscale.

  • Révision de la grille de l'IR : Augmentation du nombre de tranche et diminution des taux.
  • Plafonnement de l’impôt sur le revenu à 30%.
  • Suppression de l’impôt sur la fortune, qui est à la fois démagogique, puisqu’il taxe le patrimoine acquis après impôts, injuste car il pénalise l'épargne, et contreproductif puisqu’il se solde par un exil fiscal massif.
  • Augmentation de la TVA sur les produits de luxe (bijoux, confection, voitures, alcools de luxe à l’exclusion du vin, etc.).
  • Taxe d’importation dissuasive sur tout véhicule acheté à l’étranger, sauf véhicule de collection.
  • Baisse de la fiscalité sur le tabac. Cf. plus loin, paragraphe 26.

Chapitre 18/ Amélioration de l'accès et de l'efficacité du système de santé.
  • Fonctionnarisation des médecins en zone rural.
  • Promotion pour une meilleure alimentation.
  • Maintien de l’offre hospitalière dans les villes petites et moyennes.

Chapitre 19/ Reprise en main du système scolaire.

  • Suppression de l’enseignement hors contrat pour les établissements maternels, primaires et secondaires.
  • Revalorisation immédiate de 20% des salaires des professeurs des écoles et « capésiens » et 10% pour les agrégés.
  • Alignement des salaires des instituteurs (professeurs des écoles) sur les salaires des certifiés.
  • Instauration d’une discipline stricte dès l’école primaire : vouvoiement obligatoire, interdiction de se lever pendant le cours sans l’autorisation de l’enseignant.
  • A l'école primaire et au collège, création d'un Conseil de discipline réunissant les institutrices et instituteurs de l'établissement. Les décisions du Conseil s'imposent au parents. Ce Conseil se réunit en fonction des besoins, sur demande d'un enseignant. Il décide de l'exclusion temporaire (un jour, trois jours, cinq jours) ou, en cas de mauvais comportement persistant, à titre de sanction, du transfert de l'élève vers un autre établissement plus éloigné du domicile des parents. Le chef d'établissement se change du transfert en direction de l'autre établissement, en coordination avec son homologue, de préférence dans le cadre d'un échange d'élèves sanctionnés. En cas de bonne conduite dans son nouvel établissement, l'élève est autorisé, au bout d'un an au minimum, à réintégrer son ancien établissement. Dans le cas où il s'entête encore dans son mauvais comportement, il est transféré vers une section spécialisée disciplinaire dans un autre établissement.
  • A l'école primaire et au collège, restauration du pouvoir du conseil de classe en matière de redoublement. La décision s'imposent aux parents qui peuvent toutefois faire appel.
  • Latin obligatoire de la 6e à la 3e, axé principalement sur l’apprentissage et l’étude de locutions latines et de la civilisation antique.
  • Promouvoir l'enseignement de l'allemand plutôt que l'anglais en Langue vivante 1.
  • Affirmation et mise en pratique du principe selon lequel l’école doit doter les élèves d’un savoir classique en Histoire et en littérature.

Chapitre 20/ Révision de la politique de natalité.

  • Crèche pour tous les enfants de moins de 3 ans.
  • Réforme des allocations familiales. Grosse enveloppe pour le premier enfant, faible pour le deuxième et importante pour le troisième, et pas d’allocations au-delà.
  • Permettre autant que possible aux femmes d’éviter le recours à l’avortement, par l’octroi d’aides pendant la grossesse.

Chapitre 21/ Aider les artistes et les insérer dans la vie municipale.

  • Création de salons artistiques annuels (S2A) dans toutes les villes, départements et régions, dotées de prix (arts plastiques, poésie, musique) décernés par votes populaires au suffrage universel.
  • Reconnaissance du statut d’artiste (1,2 SMIC) conditionné à l’obtention d’au moins un prix (municipal, départemental, régional) par an. Cf. point précédent.

Chapitre 22/ Défense nationale :

  • Sortie de la France de l'OTAN
  • Développement de la coopération européenne pour une vraie armée européenne.
  • Implication de l’Etat dans le développement de filières traditionnelles ou nouvelles d’importance stratégique, comme par exemple les fusils d’assaut, les munitions ou les drones.
  • Relancer la recherche et développement ainsi que la production d'armement en France.
  • Construction au moins d’un deuxième porte-avions.
  • Assurer aux soldats un équipement de qualité (gilets pare-balles, chaussures, etc.).
  • Privilégier l’équipement de fabrication française et européenne.
  • Rétablissement du service militaire pour les hommes et les femmes, et instauration d'un service civique.
  • Favoriser l'accès aux formations professionnelles.

Chapitre 23/ Restaurer une presse indépendante et assumer officiellement le contrôle des médias d’Etat.

RHEA estime que les aides publiques aux médias privés nuisent à la liberté de la presse, dont le contenu se trouve formaté et déconnecté du lectorat populaire.
RHEA estime par ailleurs que l’indépendance des médias d’Etat relève à la fois du non sens et de l’hypocrisie.
RHEA estime primordial de garantir au peuple français l'accès à des médias de qualité indépendants de tous les groupes de manipulations et de pressions.

RHEA prône :
  • Suppression des aides à la presse, sauf affranchissement postal abonnés.
  • La reconnaissance du contrôle des médias d’Etat – France Télévision et Radio France – par l’Exécutif : nomination de la direction des chaînes et des stations, et droit de regard sur le contenu des programmes et la ligne éditoriale.

Chapitre 24/ Repenser notre rapport aux politiques routières

        RHEA estime qu'il est temps de mettre fin à la démagogie et aux mesures symboliques.
  • Caractère délictueux de l’alcoolémie au volant ramené à 0,8 g (contre 0,5 g actuellement), c’est-à-dire au niveau autorisé de 1970 à 1994, période durant laquelle la mortalité sur les routes était passée de 16.387 à 9.019 morts.
  • Suppression des points dangereux sur les routes.
  • Campagnes de sensibilisation permanentes dans les médias au sujet des conduites de prudence au volant (distance de sécurité, ceinture à bord, vitesse modérée en cas d’alcoolémie, etc.)
  • Instauration d'une tolérance à l'égard des excès de vitesse inférieurs à 10% de la vitesse maximum autorisée.
  • Amendes pour excès de +20% de la vitesse ramenées à 15 euros.
  • Renforcement des amendes pour les automobilistes possesseurs d'un détecteur de radars.

Chapitre 25/ Repenser la politique sur les stupéfiants, le tabac et l’alcool.

        RHEA constate avec d’autres que la prohibition sur les stupéfiants a essentiellement échoué et qu’elle fait l’objet d’un marché parallèle échappant totalement au contrôle sanitaire de l’Etat, avec de sérieux dommages en terme de santé publique. RHEA estime que la légalisation des drogues n’exclut nullement la lutte et de prévention contre celles-ci, bien au contraire.

RHEA prône :
  • Des campagnes anti-drogues, anti-alcool et anti-tabac permanentes dans les écoles, les collèges, les lycées et les médias.
  • La légalisation du cannabis, en vente dans des « cannabistrots » (monopole d’Etat, régie nationale)
  • Légalisation, sous contrôle et sur prescription médicale, de la consommation de drogues dures ou de produits de substitution.
  • Suppression des images délétères (poumons noircis, dents rongées, etc.) et des slogans lénifiants sur les paquets de cigarettes, pour un retour à un simple avertissement comme dans les années 1990.
  • Prix du paquet de cigarette ramené à 2,5 euros, considérant que les tarifs prohibitifs présentent une efficacité très limitée en matière de lutte contre le tabagisme, mais encouragent grandement le marché noir, nuisent aux buralistes français, et grève gravement le budget des fumeurs pauvres tandis qu’ils ne posent aucun problème aux fumeurs riches.
  • Suppression de l’interdiction de fumer dans les cafés, bars, restaurants et discothèques qui le souhaitent.
  • Instauration de normes d’aération et renouvellement de l’air dans les établissements autorisant les fumeurs.
  • Taxes spéciales sur les alcools forts (20° et +) importés vendus dans le commerce. Les restaurants, cafés, bars, discothèques, etc. en sont exonérés.

Chapitre 26/ Prostitution.

RHEA constate l’impossibilité d’éradiquer la prostitution, et déplore les effets pervers auxquels conduisent les politiques de prohibition dans ce domaine, en particulier l’exploitation d’innombrables femmes par des réseaux de proxénétisme.

RHEA prône :

  • La légalisation de la prostitution exclusivement dans des maisons closes dûment contrôlées.
  • L’interdiction de la prostitution en dehors du cadre légal.
  • Le durcissement des sanctions.

Chapitre 27 / Télécommunication, Internet, Informatique, Nouvelles technologies

        RHEA constate trois phénomènes montants. D'une part, les nouvelles technologies modifient la société dans son fonctionnement et son essence, parfois de façon négative, notamment l'individualisme, le culte de l'instantané et de l'absence d'effort, le transhumanisme. D'autre part, les géants mondiaux (entre autres les GAFA) semblent vouloir s'ériger en maîtres du monde. Enfin,dans ces domaines, l'Etat démontre année après année une méconnaissance, un désintérêt et un manichéisme déplorable.

RHEA prône :

  • Favoriser l'émergence d'un géant européen capable de rivaliser avec les GAFA (Google, Facebook, etc.), permettant ainsi de sortir l'Europe de l'hégémonie américaine.
  • Favoriser la promotion et le développement des acteurs français de ce secteur, afin d'être à la fois indépendant et l'avant-garde de ce géant européen, et dans le même temps de relancer l'économie notamment par la recherche, l'innovation et la consommation.
  • Promouvoir la mise sous tutelle onusienne de l'agence états-unienne ICANN (« Organisme contrôlant d'Internet ») afin qu'Internet ne soit plus sous contrôle des entreprises privées qui sont à la fois « juge et partie » ou d'un Etat susceptible d'en abuser.
  • Lancer un plan de création de solutions informatiques souveraines et sécurisées (Système d'exploitation, Sécurité), afin, non seulement de sortir de la dépendance aux produits américains, a fortiori dans les secteurs stratégique (Ministère de la Défense, Ministère de l'Economie et des finances, etc.), et de protéger la France des « guerres cybernétiques ».
  • Lancer un audit complet (social, environnemental, financier, etc.) sur l'intérêt et l'impact de la dématérialisation du papier, notamment pour ce qui touche au fonctionnement de l'Etat (Ex : coût carbone de la perception de l'impôts sur le Revenu au format papier et au format informatique).
  • Lancer un grand plan de réflexion sur les bénéfices et dangers des nouvelles technologies, notamment les robots humanoïdes et les intelligences artificielles.
  • Changer de paradigme dans l'approche législative et pénale des nouvelles technologies, avec pour idée-clef qu'Internet n'est que le prolongement de la société et non pas un monde à part. En conséquence, tout ce qui est prohibé ou autorisé dans le code pénal et civil, l'est également sur Internet.
  • Réaffirmer et « sanctuariser » le principe selon lequel le « droit à la vie privée informatique » est implicitement contenu dans la notion de « droit à la vie privée ». Dans cette optique, il convient de réécrire l'article 9 du Code pénal afin qu'il ne puisse plus y avoir d'ambiguïté.








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire