Communiqué
RHEA appelle à manifester le samedi 8 décembre à Paris et en province, et tiendra Emmanuel Macron pour responsable de l'éventuel désastre à venir.
RHEA appelle à manifester à Paris et en province le 8 décembre, chacun selon ses possibilités, pour contrer Macron, sa politique insensée et antisociale, ainsi que ses manipulations grossières visant depuis trois semaines à discréditer le mouvement des Gilets Jaunes.
Si l'Acte 4 du mouvement des Gilets Jaunes tourne à la catastrophe, RHEA en tiendra pour responsable Emmanuel Macron.
Il aurait été très simple d'éviter ce samedi à haut risque, en prenant une série de mesure sérieuses et immédiates. Au lieu de cela, le gouvernement, au fil d'une semaine de Gribouille, n'a accumulé que des mesurettes comme autant de nouvelles provocations contre le peuple. Parallèlement, ses chiens de garde médiatiques ont continué d'insulter le mouvement et de jouer la carte du mensonge, en imputant aux Gilets Jaunes la responsabilité des scandaleuses déprédations du 1er décembre à Paris, notamment la profanation de l'Arc de Triomphe. Alors que le responsable en est, de toute évidence, Emmanuel Macron, qui par son attitude méprisante et sa politique de spoliation accule le peuple à la misère et par conséquent à la révolte, avec les inévitables débordements qui en résultent.
RHEA estime que les mesures suivantes auraient dû être prise dès le lundi 3 décembre et annoncées solennellement par le gouvernement.
1/ Annulation de la taxe gazole de janvier mais aussi de la précédente.
2/ Division par deux la TIPP sur tous les carburants.
3/ Division par deux la TVA sur l'électricité et le gaz.
4/ Augmentation du SMIC de 20%.
5/ Compensation de cette dernière mesure par une baisse à proportion des cotisations des petites et moyennes entreprises.
6/ Revalorisation des pensions retraites de 20%.
7/ Revalorisation du minimum vieillesse de 40%.
8/ Rétablissement des APL.
9/ Rétablissement de la Sécurité sociale et des allocations chômages aux conditions et niveaux de l'an 2000.
10/ Abaissement des taxes sur la bière et les sodas à leurs niveaux de l'an 2000.
11/ Envoi de Jérôme Cahuzac en prison pour l'exemple.
12/ Limite de vitesse ramenée de 80 à 90 km/h.
13/ Suppression des radars fixes.
14/ Instauration d'une tolérance, d'une marge d'erreur de 15% sur les excès de vitesse en faveur des automobilistes.
15/ Division par deux du montant des amendes routières.
16/ Réquisition puis renationalisation des autoroutes.
17/ Instauration de la gratuité des autoroutes.
Cette liste n'est pas limitative, toute autre mesure étant bonne qui est de nature à rompre avec la logique de l'infantilisation du citoyen et de son matraquage fiscal.
A l'évidence, cette série de mesures à effet immédiat aurait permis au gouvernement de retrouver un minimum de crédibilité, en démontrant qu'il était décidé à changer de cap et à rompre avec des décennies de dérive antidémocratique, antirépublicaine et antisociale.
Cela n'est pas venu. Le mouvement des Gilets Jaunes n'a donc aucune raison d'accorder un quelconque crédit aux belles paroles du gouvernement et se trouve donc contraint de poursuivre, à juste titre, le mouvement.
Répétons-le, RHEA tiendra Emmanuel Macron pour responsable des déprédations et autres tragédies éventuellement survenues dans le cadre de l'Acte 4 de ce qui s'affirme, de plus en plus, comme une Révolution.